Le camp d'Essebsi revendique la victoire en Tunisie
Mais le camp de Moncef Markoufi juge cette annonce "sans fondement". Quelque 5,3 millions d'électeurs votent pour élire leur président, dimanche 21 décembre.
Ce qu'il faut savoir
Un scrutin historique. Les Tunisiens votent, dimanche 21 septembre, pour élire leur président, après une transition chaotique de quatre ans dans ce pays où les tensions restent vives. Les 5,3 millions d'électeurs ont le choix entre le président sortant Moncef Marzouki, 69 ans, et le favori du vote, Béji Caïd Essebsi, 88 ans et chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès, victorieux aux législatives d'octobre.
• L'équipe Essebsi prédit sa victoire... L'ex-Premier ministre et chef du principal parti tunisien, Béji Caïd Essebsi, arrive en tête du second tour de la présidentielle, annonce son directeur de campagne, Mohsen Marzouk, en évoquant "une victoire".
• ... mais le camp Marzouki rejette une annonce "sans fondement". L'équipe de campagne de Moncef Marzouki, opposant historique à la dictature tunisienne devenu président grâce à une alliance avec les islamistes, rejette ces prévisions "sans fondement" du camp Essebsi.
• Une attaque d'un bureau de vote. Un homme armé a été tué dans la nuit par des militaires, qui gardaient une école de la région de Kairouan, au sud de Tunis, où du matériel électoral était stocké. Le ministère de la Défense refuse de faire un lien avec la mouvance jihadiste.
Un appel à boycotter le scrutin. Des combattants tunisiens ayant rejoint le groupe Etat islamique, ont revendiqué il y a quelques jours les assassinats des personnalités anti-islamistes en 2013. Ils ont aussi appelé au boycott du scrutin de dimanche et brandi des menaces de nouvelles violences.