AirAsia : l'avion s'est sans doute abîmé en mer
Les opérations de recherches ont repris, ce lundi matin. Singapour, la Malaisie et l'Australie ont dépêché des avions et des bateaux pour assister l'Indonésie, qui conduit les opérations. Sans grand espoir désormais : le chef de l'agence nationale indonésienne de recherches et de secours, Bambang Soelistyo, a estimé cette nuit que, "compte tenu des informations en notre possession et de l'évaluation selon laquelle le lieu supposé du crash est dans la mer, l'hypothèse est que l'avion est au fond de la mer."
Le problème, c'est que l'Indonésie n'a pas les toutils nécessaires pour vérifier cette hypothèse. Et Bambang Soelistyo d'ajouter : "Compte tenu de notre manque de technologie, j'ai travaillé en coordination avec notre ministre des Affaires étrangères pour pouvoir emprunter (des moyens) à d'autres pays qui ont proposé de l'aide. Il s'agit du Royaume-Uni, de la France et des Etats-Unis" . Deux enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analysés français, accompagnés de deux conseillers techniques d'Airbus, sont partis dimanche soir pour Djakarta.
L'avion, un Airbus A320-200, effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour, avec 155 passagers et sept membres d'équipage. Il a disparu des écrans radar dimanche à 6h17, heure locale (0h17 heure de Paris), alors que le pilote venait de demander l'autorisation de modifier son plan de vol, pour passer d'une altitude de 32.000 à 38.000 pieds, à cause des mauvaises conditions météo. Les contrôleurs aériens ont refusé, compte tenu du trafic. Cinq minutes plus tard le contact était perdu.
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