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Al-Jazira a annoncé vendredi soir des révélations du site internet WikiLeaks sur l'Irak

Principales révélations du site internet WikiLeaks selon la chaine qatarie, l'armée américaine aurait "couvert" la torture de détenus par l'Etat irakien et tué des centaines de civils aux barrages tenus par ses soldats.Au moins 109.000 personnes, dont 63% de civils, ont été tuées en Irak entre 2003 et 2009, affirme le site.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Ancienne page d'accueil du site WikiLeaks (Joe Raedle - Getty Images - AFP)

Principales révélations du site internet WikiLeaks selon la chaine qatarie, l'armée américaine aurait "couvert" la torture de détenus par l'Etat irakien et tué des centaines de civils aux barrages tenus par ses soldats.

Au moins 109.000 personnes, dont 63% de civils, ont été tuées en Irak entre 2003 et 2009, affirme le site.

Les affirmations de WikiLeaks couvrent la période allant du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009 en Irak .

"Bien que l'un des objectifs de la guerre contre l'Irak était de fermer les centres de torture de Saddam Hussein, les documents de WikiLeaks montrent de nombreux cas de torture et d'abus de prisonniers irakiens par des policiers et des soldats irakiens. En plus, ils révèlent que les Etats-Unis étaient au courant de la torture autorisée par l'Etat (irakien) mais ont ordonné à leurs troupes de ne pas intervenir", affirme la chaîne.

Elle ajoute que "selon les documents (de WikiLeaks), des "centaines de civils ont été tués durant la guerre à des barrages tenus par l'armée américaine (...)".

La chaîne affirme également, en citant ces "conclusions" que "le bilan des civils morts est beaucoup plus important que celui annoncé. Les Etats-Unis ont établi un bilan des morts durant la guerre malgré leurs démentis répétés".

"Des rapports de l'armée américaine sur des allégations liant le Premier ministre Nouri al-Maliki aux escadrons de la mort" qui semaient la mort et la terreur au début du conflit sont également mentionnés par le site selon Al-Jazira.

La chaîne parle aussi "de rapports secrets américains révélant de nouveaux cas impliquant (l'ancienne société de sécurité américaine privée) Blackwater dans des tirs contre des civils. Aucune charge n'a été retenue contre elle".

Parmi les "principales conclusions" de WikiLeaks figure également "l'implication secrète de l'Iran dans le financement des milices chiites". "Les documents détaillent la guerre secrète de l'Iran en Irak et évoquent le rôle des Gardiens de la révolution en tant que fournisseur présumé en armes des insurgés chiites", selon la télévision quatarie.

La presse avait prêté au site l'intention de publier très prochainement des milliers de documents secrets sur la guerre en Irak , malgré la mise en garde de l'Otan et des Etats-Unis contre de nouvelles révélations de nature "à mettre la vie de soldats en danger".
Auparavant, le site internet WikiLeaks, spécialisé dans le renseignement, a promis "une annonce importante" pour samedi matin en Europe, dans un message sur le site de microblogs Twitter.

Le Pentagone a averti que la diffusion de documents militaires secrets par WikiLeaks pourraient "menacer les troupes ou les Irakiens qui coopèrent avec les Américains", tout en minimisant leur portée. WikiLeaks avait déjà diffusé pendant l'été des documents secrets de l'armée américaine sur la guerre en Afghanistan, suscitant la colère de Washington.

Pour le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, les fuites "pourraient avoir de conséquences très négatives en matière de sécurité pour les personnes concernées".

Samedi lors d'une conférence de presse à Londres, un responsable de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson, a annoncé la diffusion prochaine de nouveaux documents confidentiels de l'armée américaine sur la guerre en cours en Afghanistan.

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