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Accord en Colombie : "La France se réjouit" de ce "nouvel accord de paix"

En Colombie, un nouveau traité de paix a été signé par la guérilla des Farc et le gouvernement, un mois après le rejet du référendum. La France a tenu, dimanche 13 novembre a salué les efforts de paix fait par les deux parties.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des colombiens célèbrent le nouveau traité de paix passé entre la guérilla des Farc et le gouvernement, le 12 novembre 2016 à Bogota. (GUILLERMO LEGARIA / AFP)

La guérilla des Farc et le gouvernement colombien ont signé un nouveau traité samedi 12 novembre à La Havane pour tenter de sauver la paix, après le rejet par référendum d'un accord historique qui visait à mettre fin à 52 ans d'un conflit qui a fait officiellement 260 000 morts, près de 7 millions de déplacés et quelque 45 000 disparus.

La France salue "les efforts" faits qui redonnent "espoir dans une perspective de paix durable"

"La France se réjouit que le gouvernement colombien et les FARC aient pu trouver un nouvel accord de paix, à la suite du référendum consultatif qui avait vu le "non" l'emporter sur une précédente version", se félicite ce dimanche Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères et du développement international dans un communiqué. "Elle salue les efforts de toutes les parties pour parvenir à ce résultat, qui redonne espoir dans la perspective d'une paix durable, au profit de tous les Colombiens", écrit le ministère.

"La France se tiendra aux côtés du président Santos, du gouvernement et du peuple colombien pour contribuer à faire de cette perspective une réalité", ajoute le ministre dans son communiqué. Mais, selon les premiers éléments divulgués par le gouvernement, aucun changement fondamental ne semble avoir été apporté à l'accord initial.

Le texte initial presque entièrement modifié

Le texte initial de l'accord de paix, rejeté le 2 octobre par les Colombiens a été totalement remanié. Sur les 57 dispositions du premier accord, 56 ont été modifiées, selon le président colombien. En revanche, aucun changement fondamental ne semble avoir été apporté à l'accord initial, selon les premiers éléments divulgués par le gouvernement. Les guérilleros ne recevront toujours pas de sièges au Congrès. En revanche ils pourront être candidats aux élections.

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