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Argentine : un homme arrêté après avoir pointé une arme à feu sur la vice-présidente Cristina Kirchner

L'homme s'est approché de Cristina Kirchner au milieu de la foule qui l'attendait pour la saluer et lui demander un autographe pour livre autobiographique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La vice-présidente de l'Argentine, Cristina Kirchner, à Buenos Aires, le 29 août 2022. (LUIS ROBAYO / AFP)

Les images, diffusées en direct à la télévision, montrent une arme à feu pointée brusquement sur Cristina Kirchner, avant d'être écartée de justesse. Un homme a été arrêté, jeudi 1er septembre, pour avoir visé avec son arme la vice-présidente du pays, alors qu'elle sortait de la voiture qui l'emportait à son domicile, dans le quartier de Recoleta, à Buenos Aires, la capitale argentine

"Maintenant, la situation doit être analysée par nos personnels de la police scientifique pour analyser les empreintes digitales et la capacité et la disposition que cette personne avait", a déclaré le ministre de la Sécurité, Anibal Fernandez. L'homme s'est approché de Cristina Kirchner au milieu de la foule qui l'attendait pour la saluer et lui demander un autographe. La scène, choquante, a été filmée par des caméras de télévision et relayée sur Twitter par un journaliste. "Cristina est en vie, car pour une raison qui n'a pas encore été confirmée techniquement, l'arme qui contenait cinq balles n'a pas fait feu, bien qu'ayant été déclenchée", a déclaré le président argentin Alberto Fernandez dans une allocution quelques heures après l'incident.

Des accusations de fraudes et de corruption

L'attaque a été condamnée par la coalition d'opposition Ensemble pour le changement, qui a demandé une enquête sur les événements, ainsi que par le gouvernement.

Des centaines de militants se sont rassemblés depuis la semaine dernière devant le domicile de Cristina Kirchner, 69 ans, accusée de fraude et corruption portant sur des attributions de marchés publics dans son fief de Santa Cruz, dans le sud du pays, pendant ses deux mandats présidentiels (2007-2015). Dans cette affaire, le parquet a requis une peine de 12 ans de prison et une inéligibilité à vie contre la femme politique de gauche. 

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