Aux États-Unis, même les chewing-gums et les mégots se recyclent
Un jeune Américain a créé une entreprise de recyclage. Bouteilles, métal, cigarettes, tout doit être recyclé.
Alors qu'une réunion préparatoire de la COP 21, conférence internationale sur le climat, s'est tenue lundi 20 juillet à Paris, France 2 est allée rencontrer un Américain. Sous ses airs de jeune homme, à 32 ans, il est le PDG d'une entreprise qui se porte bien. Aux États-Unis, on le surnomme le "magnat du déchet". Son business consiste à donner une seconde vie aux détritus. "Notre but est d'éliminer la notion même de déchet. Pour cela, on recycle ce qui ne se recycle pas", explique Tom Szaky, PDG de "Terracycle" au micro de France 2.
La société compte 120 salariés pour 15 millions d'euros de chiffre d'affaires.Le PDG souhaite changer notre regard sur les déchets. Il est sorti d'une des meilleures écoles de commerce des États-Unis. Sa spécialité est de traiter les déchets à grande échelle. Exemple, des bouteilles de soda sont transformées en produits de nettoyage, vendus dans les grands magasins. "Le chewing-gum est composé en majorité de caoutchouc. On peut donc le modifier en n'importe quel objet moulé", explique-t-il. Les paquets de chips sont par exemple transformés en lunettes de w.c.
Des mégots transformés en cendrier
Enfin, les mégots de cigarettes sont triés. Le papier et la nicotine partent au compost. Le filtre, lui, est une matière plastique, l'acétate de cellulose, convertie en cendrier. Il faut 1 000 mégots pour en faire un. Pour les récupérer, la société de recyclage a convaincu plusieurs grandes villes des États-Unis d'installer des poubelles consacrées à la collecte. Cette collecte et le recyclage sont payés par des grands groupes à l'origine de ces déchets.
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