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Bolivie : des députées se battent au Parlement lors d'une séance consacré à l'opposant emprisonné Luis Fernando Camacho

Le calme est revenu après une suspension de la séance, mais les députées ont été convoquées par le président de la séance.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le Parlement bolivien de la Paz (Bolivie), le 24 novembre 2022. (STRIGER / EFE / MAXPPP)

Une vingtaine de députées se sont battues à coups de poing, de pied et de gifles mardi 23 mai pendant une séance du Parlement de Bolivie consacrée au sort de l'opposant Luis Fernando Camacho, emprisonné depuis décembre. Les élus entendaient le ministre de l'Intérieur Eduardo del Castillo, venu présenter un rapport sur l'incarcération de l'opposant, accusé de "terrorisme" pour un "coup d'Etat" présumé en 2019 contre le président de gauche de l'époque Evo Morales.

Pendant son allocution, Eduardo del Castillo a qualifié les élus de Creemos, le parti de droite de Luis Fernando Camacho, de "groupes de radicaux, voleurs et violents venus dérober le portefeuille du peuple bolivien". Un groupe de députées d'opposition a alors brandi des pancartes avec des messages tels que "Il n'y a pas de démocratie quand il y a des prisonniers politiques" et une photo du ministre de l'Interieur barrée de la phrase : "Ministre de la Terreur".

Plusieurs députées de la majorité de gauche se sont alors précipitées sur elles pour tenter de leur arracher leurs banderoles, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux. La bousculade a duré plusieurs minutes au cours desquelles les députées se sont copieusement giflées et tirées par les cheveux en échangeant coups de poing et hurlements. Le calme est revenu après une suspension de la séance, et le président du Parlement, David Choquehuanca, a déclaré qu'il allait convoquer les deux camps politiques pour les sermonner.

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