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Equateur : six personnes arrêtées après l'assassinat de Fernando Villavicencio, candidat à l'élection présidentielle

Les autorités ont précisé que les individus arrêtés sont d'origine colombienne et ont confirmé l'implication de "groupes criminels organisés".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Une affiche électorale de l'homme politique assassiné Fernando Villavicencio, à Quito (Equateur), le 10 août 2023. (RODRIGO BUENDIA / AFP)

Six personnes ont été arrêtées à la suite de l'assassinat de Fernando Villavicencio, l'un des principaux candidats à la présidentielle en Equateur, ont annoncé les autorités. Ces dernières ont précisé que ces individus sont de nationalité colombienne, comme l'assaillant qui a été abattu le soir du drame.

Le ministre de l'Intérieur, Juan Zapata, a confirmé l'implication de "groupes criminels organisés" dans cette attaque, survenue à la fin d'un meeting du candidat à Quito, et qui a également fait neuf blessés, dont une candidate à l'Assemblée et trois policiers.

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Le président équatorien, Guillermo Lasso, a quant à lui affirmé avoir "demandé le soutien du FBI" dans l'enquête, assurant que la police fédérale américaine avait accepté la demande. "Une délégation arrivera dans le pays dans les prochaines heures", a-t-il précisé.

Trois jours de deuil national

Guillermo Lasso a instauré l'état d'urgence pour une durée de 60 jours afin de garantir la tenue du scrutin. Le premier tour de l'élection a toutefois été maintenu au 20 août. Le directeur de campagne de Fernando Villavicencio, Antonio Lopez, a pour sa part demandé le report du débat prévu dimanche entre les huit candidats à la présidentielle. "Le débat doit être différé afin que, lorsque nous désignerons [un nouveau candidat], il soit quasiment dans les mêmes conditions pour débattre" que les sept autres participants, a-t-il plaidé.

Le président équatorien a également décrété trois jours de deuil national "pour honorer la mémoire d'un patriote". "Il s'agit d'un crime politique à caractère terroriste, et nous n'avons aucun doute que cet assassinat est une tentative de saboter le processus électoral", a ajouté le chef de l'Etat. Fernando Villavicencio, un centriste de 59 ans, était en deuxième position en intentions de vote au premier tour (13,2)%, derrière l'avocate de gauche Luisa Gonzalez (26,6%).

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