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Guatemala : le président élu dénonce un projet de "coup d'Etat" pour l'empêcher d'accéder au pouvoir

Le Tribunal suprême électoral (TSE) a suspendu lundi, à la demande d'un juge, le parti Semilla de Bernardo Arévalo. Ce dernier doit prendre ses fonctions le 14 janvier.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo, lors d'une conférence de presse à Guatemala, le 1er septembre 2023. (JOHAN ORDONEZ / AFP)

Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo, a dénoncé vendredi 1er septembre, l'existence d'un projet de "coup d'Etat" visant à l'empêcher de prendre le pouvoir en janvier. L'homme politique a remporté le scrutin le 20 août, promettant notamment la promesse de lutter contre la corruption. Toutefois, le Tribunal suprême électoral (TSE) a suspendu lundi, à la demande d'un juge, le parti Semilla de Bernardo Arévalo, qui doit prendre ses fonctions le 14 janvier.

"Il y a un groupe d'hommes politiques et de fonctionnaires corrompus qui refusent d'accepter le résultat et qui ont mis en place un plan pour briser l'ordre constitutionnel et violer la démocratie", a déclaré vendredi Bernardo Arévalo lors d'une conférence de presse. "Ces actions constituent un coup d'Etat promu par les institutions qui devraient garantir la justice dans notre pays", a-t-il ajouté. 

La décision du TSE a été critiquée par l'Union européenne et les Etats-Unis. Mardi, l'avocat de Semilla a déclaré avoir déposé une requête en annulation auprès de ce tribunal.

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