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HitchBot, le robot auto-stoppeur qui traverse le Canada d'Est en Ouest

Fait de bric et de broc, ce petit robot de la taille d'un enfant de 6 ans s'est fait transporter par des automobilistes sur plus de 6 000 km, de Halifax (Nouvelle-Ecosse) à Victoria (Colombie-Britannique).

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Capture d'écran de la vidéo de présentation d'Hitchbot, le robot auto-stoppeur qui a traversé le Canada.  (VIMEO / HITCHBOT)

Il s'appelle HitchBot et a parcouru plus de 6 000 kilomètres. En moins d'un mois, ce petit robot auto-stoppeur a traversé le Canada d'Est en Ouest, embarqué par des automobilistes curieux. Il est arrivé jeudi 21 août dans la ville de Victoria (Colombie-Britannique), sur la côte pacifique.

De la taille d'un enfant de 6 ans, le robot a commencé son voyage le 27 juillet, au bord des routes d'Halifax, capitale de la province de Nouvelle-Ecosse, sur la côte atlantique, à l'est du pays. La petite machine n'est pas passée inaperçue le long des autoroutes. Sans doute grâce à son look particulier : deux frites de piscine bleues en guise de membres auxquelles sont accrochés des bottes et des gants en caoutchouc jaunes. Son sourire digital en cristaux liquide, lui, ne peut qu'inspirer la sympathie. Francetv info revient sur le périple de HitchBot.

Le parcours de Hitchbot à travers le Canada. (HITCHBOT)

Trois semaines sur les routes, sans problème

Ce drôle d'auto-stoppeur fait de bric et de broc a traversé le Canada sans difficulté tant les automobilistes étaient curieux de pouvoir l'embarquer pour quelques kilomètres ou parfois même sur une étape de près de 1 000 km. HitchBot ne peut pas marcher. Il doit donc être passé de main en main, ou déposé sur le long des routes en attendant le prochain automobiliste généreux.

Pour les attentes un peu longues, HittchBot a un petit pied rétractable qui lui permet de s'asseoir le long des routes. Muni d'un GPS et d'une connexion 3G sans fil, le robot pouvait quotidiennement faire connaître sa position. Il est alimenté à l'énergie solaire grâce au panneau dont il est équipé et peut également reprendre des forces en se branchant à l'allume-cigare.

HitchBot s'est même payé le luxe de passer quelques soirées dans les bars. L'occasion d'assister à un concert.

 

Ou de boire un verre de vin en bonne compagnie.


— Katarina Yakimchuk (@katarina_ay)

Des belles photos de voyages

"Vous pouvez suivre mon voyage sur Facebook, Twitter et Instagram", a indiqué le petit robot sur son site internet, au moment de son départ. Tous les jours, le robot a raconté ses aventures et a tweeté ses photos de vacances.

Mais un voyage, c'est aussi des rencontres. Etonnés d'avoir rencontré ce drôle de globe-trotter, de nombreux Canadiens se sont pris en photo avec HitchBot pour les poster ensuite sur les réseaux sociaux.

"Est-ce que les robots peuvent faire confiance aux humains ?"

Le robot est né d'une expérience des chercheurs de l'université Ryerson de Toronto. Le professeur David Smith a expliqué à Radio Canada que HitchBOT est un projet d'art collaboratif qui permet d'observer l'interaction entre les humains et la technologie.

"Est-ce que les robots peuvent faire confiance aux humains ?". Frauke Zeller, co-créatrice de HitchBot, avait expliqué au début de la traversée, prenant volontairement le contre-pied des questionnements sur la confiance que les humains peuvent vouer aux robots dans leur vie quotidienne.

Maintenant que son périple est terminé, les chercheurs vont pouvoir analyser les données collectées tout au long du voyage pour livrer les dessous d'une "relation avec la technologie et les robots (...) comme les notions de sécurité et de confiance", explique Frauke Zeller.

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