Nicaragua : Ortega réprime la contestation étudiante dans le sang
Au Nicaragua, la répression sanglante de la contestation, qui demande le départ du président Ortega, se poursuit depuis trois mois. Les violences ont fait près de 300 morts.
Dans une église de Managua, deux jeunes hommes ont trouvé la mort samedi 14 juillet. Environ 200 étudiants retranchés dans l'église ont affronté de longues heures les tirs des forces de l'ordre du gouvernement. Presque chaque jour, le Nicaragua enterre ses morts. Lundi 16 juillet, quatre policiers et six civils sont morts au cours d'affrontements à Masaya. C'est le centre de la rébellion conduite par les étudiants et soutenue par l'Église.
300 morts et 2 000 blessés
Depuis trois mois, les heurts entre forces de l'ordre et manifestants ont fait près de 300 morts et 2 000 blessés. Les contestataires défient le président Daniel Ortega, chef de la révolution sandiniste dans les années 80. Ils l'accusent d'être devenu un dictateur. De nombreux pays, dont l'UE, ont dénoncé la répression au Nicaragua. L'ONU a réclamé la cessation immédiate des violences. En vain.
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