L'ouragan Dorian, qui a fait au moins 5 morts aux Bahamas, est rétrogradé en catégorie 2

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Dans une rue inondée après le passage de l'ouragan Dorian, à Nassau, aux Bahamas, le 2 septembre 2019. (STRINGER / REUTERS)

Mardi, l'ouragan faisait quasiment du sur-place à quelques kilomètres au nord de l'île de Grand Bahama, où il devrait rester encore une bonne partie de la journée, avec ses pluies torrentielles et ses vents "catastrophiques". 

Ce qu'il faut savoir

"Nous sommes sous l'eau", a écrit dans un SMS une habitante de l'île de Grand Bahama, celle située la plus à l'ouest des Bahamas. Mardi 3 septembre, l'ouragan Dorian, qui a fait au moins 5 morts, continue de se déchaîner sur l'archipel des Caraïbes. Rues inondées, toitures emportées, arbres déracinés, maisons submergées par les vagues : l'ouragan, rétrogradé en catégorie 3, puis en catégorie 2, a semé le chaos. 

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Mardi, l'ouragan se trouve toujours quasiment au-dessus de l'île de Grand Bahama, affectée par des pluies torrentielles et des vents "catastrophiques", a souligné le Centre national des ouragans américain (NHC) dans son bulletin. L'ouragan se déplace très lentement vers le nord-ouest, se rapprochant de la côte est de la Floride. Il devrait ensuite gagner les côtes de Géorgie et de Caroline du Sud, mercredi soir et jeudi, selon le centre.

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Rétrogradé en catégorie 2. L'ouragan s'est affaibli dans la nuit de lundi à mardi, puis dans la journée de mardi, avec des vents d'environ 175 km/h. L'œil du cyclone, qui progresse toujours très lentement, se situe à une trentaine de kilomètres au nord des côtes de l'île de Grand Bahama.

Un million d'habitants évacués. Le gouverneur de Caroline du Sud, Henry McMaster, a déclaré dimanche l'état d'urgence, ordonnant l'évacuation obligatoire de la côte de l'Etat. Quelque 800 000 habitants sont concernés. Une évacuation obligatoire a également été ordonnée pour les régions côtières des comtés de Palm Beach et Martin, en Floride, et pour six comtés côtiers de Géorgie.

Des dégâts "sans précédent". Le Premier ministre des Bahamas Hubert Minnis a évoqué des dégâts "sans précédent" causés par les pluies torrentielles et les vents violents qui se sont abattus sur l'archipel. Selon de premières évaluations sur le terrain, 13 000 maisons pourraient avoir été endommagées ou détruites.