Argentine : un tribunal décrète le droit à la liberté d'une orang-outan
C'est l'Association de fonctionnaires et avocats pour les droits des animaux qui avait saisi le tribunal du cas de Sandra, une orang-outan de 50 kilos, haute d'1,50 mètre et pensionnaire du zoo de Buenos Aires.
Pour cette association, Sandra, née en 1986 dans le zoo allemand de Rostock, "est une personne non humaine car elle a des liens affectifs, elle réfléchit, elle ressent, elle se frustre d'être enfermée, elle prend des décisions, elle est dotée de conscience et de perception du temps, elle pleure quand elle perd (un proche), elle apprend, elle communique et elle est capable de transmettre son savoir".
Quel avenir pour Sandra légalement libre ?
La Chambre de cassation pénale de la capitale lui a donné raison en décidant d'appliquer à cet animal une ordonnance d'Habeas Corpus, c'est à dire de lui donner le droit de ne pas être emprisonné sans jugement. Même si cette femelle orang-outan a désormais le droit d'être libérée, de experts estiment qu'elle ne pourrait pas survivre pas dans son habitat naturel. Mais elle pourrait être transférée dans un sanctuaire. A LIRE AUSSI ►►► En appel aux USA : non, les chimpanzés ne sont pas des personnes
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