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Combats dans le Haut-Karabakh : des élus de divers bords appellent la France à "dénoncer l'agression azerbaïdjanaise"

Dans "Le Journal du dimanche", 173 responsables politiques français signent une tribune en collaboration avec le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
A l'appel d'organisations arméniennes en France, des manifestants défilent près de l'ambassade d'Azerbaïdjan à Paris, le 29 septembre 2020. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)

Anne Hidalgo, Laurent Wauquiez, Bernard Cazeneuve... Quelque 173 figures politiques françaises appellent la France, dimanche 4 octobre, à sortir de sa position de neutralité face à "l'agression azerbaïdjanaise contre les Arméniens" dans le Haut-Karabakh, une région séparatiste que l'Azerbaïdjan cherche à reconquérir.

Dans cette tribune publiée par Le Journal du dimanche, ils estiment que la diplomatie française doit "exiger l'arrêt immédiat des violences de la part de l'Azerbaïdjan". Les signataires appartiennent à divers bords politiques, de gauche (Benoît Hamon, Clémentine Autain, Yannick Jadot...), du centre (Cédric Villani, Aurore Bergé, Aurélien Taché...) et de droite (Damien Abad, François-Xavier Bellamy, Valérie Pécresse...).

Une "responsabilité historique" envers l'Arménie

Le texte dénonce "une agression insupportable contre un pays ami de la France, auprès duquel nous avons une responsabilité historique et universelle au regard du génocide dont son peuple a été victime en 1915". Il appelle "à dépasser cette position de neutralité absolument intenable lorsque, depuis quelques heures, les populations civiles sont attaquées".

La neutralité ne saurait être un blanc-seing aux offensives qui n'ont pour seul objectif la disparition des populations arméniennes de ce territoire.

Les signataires de la tribune

dans "Le Journal du dimanche"

Les signataires critiquent également le rôle de la Turquie, qui "alimente violemment le conflit par des déclarations belliqueuses de soutien aux Azerbaïdjanais" et à travers "l'envoi de miliciens – pour ne pas dire de jihadistes – à la solde de la Turquie, acheminés en Azerbaïdjan depuis la Syrie où ils étaient venus semer la mort en particulier contre les populations kurdes".

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