Cet article date de plus de cinq ans.

Christchurch : l'adolescent qui a écrasé un œuf sur la tête d'un sénateur australien récolte 70 000 dollars et promet de partager les dons avec les victimes

Will Connolly, 17 ans, est devenu une star planétaire après son geste visant l'élu du Queensland Fraser Anning, qui avait imputé le double attentat de Christchurch au "programme d'immigration ayant permis à des fanatiques musulmans d'immigrer en Nouvelle-Zélande".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un jeune homme écrase un œuf sur la tête du sénateur australien d'extrême droite Fraser Anning, le 16 mars 2019, à Melbourne (Australie). (SOCIAL MEDIA / REUTERS)

Il a été surnommé "Egg boy". A 17 ans, l'Australien Will Connolly est devenu une star planétaire après avoir écrasé un œuf sur la tête du sénateur australien Fraser Anning, samedi 16 mars. Cet élu d'extrême droite avait imputé le double attentat de Christchurch au "programme d'immigration ayant permis à des fanatiques musulmans d'immigrer en Nouvelle-Zélande".

L'adolescent devait être jugé pour son geste qui a fait le tour du monde. Mais son avocat a finalement annoncé, mercredi 20 mars, qu'aucune charge n'avait été retenue contre son client, rapporte The New Zealand Herald (en anglais). Entre temps, des internautes avaient lancé une cagnotte sur le site Gofundme (en anglais) pour l'aider à payer les frais de justice. L'objectif de 50 000 dollars australiens (31 000 euros) a été dépassé et la cagnotte affichait quelque 71 000 dollars australiens (44 000 euros) mercredi à la mi-journée. Une somme que Will Connolly va verser aux victimes des attentats de Christchurch.

Pétition contre le sénateur Fraser Anning

L'élu ciblé par Will Connolly est visé par une pétition réclamant sa démission. Lancée sur le site change.org (en anglais), elle a récolté quelque 1,3 million de signatures, devenant la pétition la plus populaire jamais publiée sur la plateforme en ligne en Australie, souligne le Courrier australien.

Le quotidien explique que la "Constitution australienne stipule qu’un parlementaire ne peut conserver son siège s’il est condamné pour un délit passible d’un an d’emprisonnement minimum". Par conséquent, si "le sénateur Anning est jugé coupable d’apologie du terrorisme, son mandat pourrait connaître une fin prématurée".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.