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Vol MH370 : la zone de recherches pourrait être doublée

Plus d'un an après la disparition de l'appareil avec 239 personnes à bord, les recherches sont, pour l'heure, toujours vaines.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un homme écrit un message sur un panneau en mémoire des disparus du vol MH370, le 8 mars 2015, à Kuala Lumpur (Malaysie). (AHMAD YUSNI / NURPHOTO / AFP)

Le mystère n'a toujours pas été résolu. La zone prospectée dans l'océan Indien pour retrouver l'avion de la Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014, va être doublée si aucune trace de l'appareil n'est retrouvée durant les opérations en cours, indiquent des responsables malaisiens, australiens et chinois, jeudi 16 avril.

Peut-être une année supplémentaire de recherches

La zone actuelle des recherches, qui couvre 60 000 km carrés, a été déterminée par des signaux satellites indiquant que le Boeing s'est abîmé dans le sud de l'océan Indien. Environ 60% de cette zone a déjà été prospecté. Si les efforts n'aboutissent à aucun résultat, les opérations seront étendues sur une zone de 120 000 km carrés.

Le doublement de la zone scrutée actuellement pourrait nécessiter une année supplémentaire de recherches, compte tenu des difficultés liées à l'isolement de la zone et aux conditions climatiques, ont indiqué le ministre malaisien des Transports, Liow Tiong Lai, le vice-Premier ministre australien, Warren Truss, et le ministre chinois des Transports, Yang Chuantang.

Une disparition qui reste mystérieuse

Un rapport d'experts indépendants, publié le 8 mars, au jour du premier anniversaire de la catastrophe aérienne, n'a fourni aucune explication sur la disparition du vol  du vol MH370 et le sort des 239 personnes à bord. L'explication la plus crédible avancée jusqu'ici par les responsables de l'enquête est qu'une brusque chute du niveau de l'oxygène au sein de l'appareil a rendu l'équipage et les passagers inconscients. L'avion aurait ainsi continué de voler en pilotage automatique, jusqu'à sa chute en mer, faute de carburant.

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