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Indonésie : la Cour suprême rejette l'ultime recours d'un Français condamné à mort

Serge Atlaoui, condamné à la peine capitale pour trafic de drogue, a été arrêté en 2005 en Indonésie. Il a toujours nié les faits.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le Français Serge Atlaoui à droite de son avocat indonésien, à Jakarta (Indonésie), le 1er avril 2015. (ROMEO GACAD / AFP)

Il demandait un procès en révision, mais sa requête n'a pas été entendue. La Cour suprême d'Indonésie a rejeté l'ultime recours de Serge Atlaoui, un Français condamné à mort pour trafic de drogue.

L'un des trois juges qui a participé à la prise de décision l'a déclaré à l'AFP mardi 21 avril. "Les raisons avancées dans le recours ne peuvent pas effacer le crime commis par le condamné", a-t-il commenté.

L'ambassade de France ne confirme pas

Toutefois, ni la femme de Serge Atlaoui ni le consul de France n'ont confirmé l'information. Contactés par le correspondant de France 2, ils disent ne pas être au courant.

Serge Atlaoui avait été arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin de production d'ecstasy près de Jakarta et condamné deux ans plus tard à la peine capitale. Cet artisan soudeur de 51 ans s'est toujours défendu d'être un trafiquant de drogue, affirmant qu'il n'avait fait qu'installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique.

"Aucune preuve de sa culpabilité"

Contacté par francetv info, Richard Sédillot, avocat de Serge Atlaoui, se dit bouleversé après le rejet de l'ultime recours du Français. "Il n'y a aucune preuve de sa culpabilité", souligne-t-il, avant d'indiquer réfléchir à une réponse forte. Mais, pour le moment, "je ne sais pas encore ce qu'on va faire". 

"Je suis outré, scandalisé par cette décision qui n'a rien d'une décision de justice, mais qui est une décision politique. L'Indonésie cherche à montrer sa fermeté contre le trafic de stupéfiants. Certes, il faut lutter contre le trafic de stupéfiants mais pas contre la vie !" s'indigne l'avocat.

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