Kazakhstan : le président ordonne de "tirer pour tuer"
Le Kazakhstan a demandé un renfort des soldats russes et a autorisé les forces de l’ordre à ouvrir le feu sur les manifestants.
A Almaty, la capitale économique du Kazakhstan, 48 heures après les émeutes, la ville ressemble à un champ de bataille. Bâtiments officiels incendiés, carcasses de voitures, magasins pillés… des scènes inimaginables il y a encore quelques jours dans cette ancienne république soviétique, d’ordinaire calme. Les violences entre manifestants et forces de l’ordre ont fait des dizaines de morts.
"Ce sont des terroristes"
Depuis, l’état d’urgence a été déclaré, l’armée est partout, la tension reste vive. Tirer, c’est l’ordre donné quelques heures plus tôt par le président Kassym-Jomart Tokaïev, qui exclut par ailleurs toute négociation avec les émeutiers. "Ce sont des terroristes, ils ont détruit des biens publics et privés et ont utilisé des armes contre des civils", a précisé le chef de l’État. L’objectif du pouvoir et d’étouffer très vite cette révolte née de la hausse du prix du gaz. Des soldats russes sont déjà arrivés dans le pays afin de maîtriser la situation.
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