Attaque raciste contre des Kurdes à Paris : le mobile raciste retenu par le juge
Il va passer sa première nuit en prison. Le tueur présumé de trois Kurdes à Paris, vendredi 23 décembre, a été mis en examen lundi 26 décembre pour assassinat et a été incarcéré. Le mobile raciste a été retenu par le juge. Sur une photo du suspect prise juste après les faits, on peut apercevoir, sur son visage, la trace des coups portés par des témoins pour stopper sa course meurtrière, qui a pris fin dans un salon de coiffure après un dernier tir.
La justice n'a pas retenu le mobile terroriste
Lors de sa garde à vue, ce conducteur de trains à la retraite a expliqué avoir voulu tuer des étrangers pris au hasard. Une haine née, dit-il, il y a six ans après un cambriolage. De son côté, la justice n'a pas retenu, à ce stade, le mobile terroriste que la loi définit ainsi : "Troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur." Un choix incompréhensible pour beaucoup de Kurdes, qui manifestaient lundi à Paris. "C'est un acte terroriste (...). Aujourd'hui, on se sent abandonnés", affirme l'un d'entre eux.
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