En Birmanie, le bilan des inondations monte à 113 morts et 64 disparus

Selon les chiffres officiels, les inondations et les glissements de terrain qui ont fait suite au passage du typhon Yagi ont tué près de 400 personnes en Birmanie, au Vietnam, au Laos et en Thaïlande.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des habitants de Taungoo, dans la région de Bago, en Birmanie, dans une rue inondée, le 14 septembre 2024. (SAI AUNG MAIN / AFP)

Le bilan humain des inondations provoquées par le typhon Yagi s'alourdit. "A travers le pays, 113 personnes sont mortes, 64 sont portées disparues et 14 sont blessées", a annoncé la junte birmane, dimanche 15 septembre. "Plus de 320 000 personnes, soit 78 000 foyers, ont été évacuées dans des camps de secours temporaires", a-t-elle précisé. Quelque 82 camps ont été ouverts, selon les médias d'Etat.

Des pans entiers de terres agricoles ont été inondés dans le centre du pays, notamment autour de la capitale, Naypyidaw, et des glissements de terrain signalés dans les régions montagneuses. Cette catastrophe aggrave encore la misère en Birmanie, qui a basculé dans une crise humanitaire, sécuritaire et politique depuis le coup d'Etat de février 2021 contre le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi. La junte a fait appel, samedi, à l'aide internationale.

Des centaines de victimes au Vietnam, au Laos et en Thaïlande

Selon les chiffres officiels, les inondations et les glissements de terrain ont tué près de 400 personnes en Birmanie, au Vietnam, au Laos et en Thaïlande à la suite du typhon Yagi, qui a frappé la région le week-end dernier. Le bureau météorologique thaïlandais a mis en garde, dimanche, contre de nouvelles précipitations abondantes dans les provinces situées le long du Mékong.

Les scientifiques affirment que le changement climatique rend la mousson, qui s'abat sur l'Asie du Sud-Est de juin à septembre, encore plus forte et plus irrégulière. Selon une étude publiée en juillet, les typhons se forment plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres.


Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.