Boeing disparu : après les questions, les réponses ?
Fini les doutes : le vol MH370, de la Malaysia Airlines, qui devait relier Kuala Lumpur à Pékin, le 8 mars dernier, s'est bel et bien abîmé en mer, dans l'océan Indien. C'est le Premier ministre malaisien Najib Razak qui l'a annoncé lundi, peu de temps après avoir averti les familles des 239 disparus.
Sur le fond, cette annonce ne change pas grand chose : les recherches menées depuis le lendemain de cette disparition se poursuivent. Le site où se trouveraient les restes de l'appareil est situé à 2.500 km environ au sud-ouest de Perth, au large de l'Australie, dans une des régions maritimes les plus isolées de la planète.
Des objets flottants repérés
L'agence de presse Chine nouvelle a indiqué lundi qu'un avion chinois Iliouchine IL-76 avait repéré deux objets
flottants "r elativement gros " ainsi que des débris de couleur
blanche et de dimensions plus réduites dispersés sur plusieurs
kilomètres dans cette zone.
Après quelques fausses alertes, ces pièces répérées grâce à des données de satellites - français, entre autres - qui balaient la zone pourraient cette fois bien être celles de l'appareil recherché.
Un scénario de crash qui reste à déterminer
Reste la question des conditions de cet accident. Pourquoi l'avion s'est-il abîmé dans l'océan Indien, soit à des milliers de kilomètres de son trajet prévu ?
Pour le moment, les enquêteurs ont déterminé que les systèmes de
communication de l'appareil avaient été désactivés et que
l'avion a été délibérément dévié de sa trajectoire
nord-est pour repartir vers l'ouest, ce qui les avait conduits à envisager la thèse du détournement
ou du sabotage, sans pour autant exclure des problèmes
techniques.
Cette énigme seuls les restes du MH370 pourraient la résoudre. La marine américaine a annoncé qu'elle envoyait sur zone un "localisateur de boîtes noires ". Mais le temps presse : si l'avion s'est enfoncé dans l'océan il y a deux semaines, il ne reste plus que douze jours pour les retrouver. Au-delà de ce délai, elles n'émettront plus de signal.
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