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Boeing disparu : les familles en ont assez des suppositions

Onze jours après sa disparition, toujours aucune trace de l'avion de la Malaysia Airlines qui devait relier Kuala Lumpur à Pékin le 8 mars dernier. Les pistes sont quasi-inexistantes tant et si bien que les Chinois commencent à se demander si le gouvernement de Malaisie a vraiment envie de retrouver l'apareol. 
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Rolex de la Pena Maxppp)

Ils ont mis la pointe du
compas sur la carte et tracé deux arcs de cercle, un au Nord, un au Sud.
Assez loin pour tenir compte des 8 heures
de carburant avec deux inconnues dans l'équation : le cap et la vitesse.
Il faut être fort en maths, alors les Chinois  simplifient : ou bien l'avion est
entre  la frontière du Laos et le
Kazakstan ou bien il est entre l'Indonésie et le sud de l'Océan indien, ça
fait plus de 2 millions de mile nautique carré à ratisser. Qui veut s'en
charger ont répondu les Malaisiens ?

 La Chine a choisi de prendre la direction
des opérations coté Nord avec 21 satellites d'observation et,  l'Australie,  le côté Sud. Voilà le tableau et voilà pourquoi il est si
frustrant pour les familles des disparus de ne rien voir venir du coté de
l'enquête policière, rien sur les passagers et les Chinois excluent qu'un
des leurs ait pu détourner l'avion.

Menaces de grève de la faim 

Rien sur le personnel d'une compagnie qui est la propriété
de l'Etat à 69%,  rien dans le simulateur
de vol du pilote sauf qu'il connaît parfaitement son métier et les cinq endroits où il peut se poser en cas
d'urgence,
par exemple, les Maldives ou la base americaine de Diego Garcia, en
plein Océan Indien. Mais ça c'est de la fiction, de la poudre aux yeux pour les
familles chinoises qui en ont assez et commencent à menacer de faire la grève
de la faim ou de manifester dans la rue si on ne leur rend pas leurs proches.  

A ces revendications, le ministre des transports malaisien a répondu que la priorité du gouvernement était de localiser l'avion, vérifier toutes les données qui lui parviennent. Si certaines hypothèses sont erronées, "les gens qui souffriront le plus sont les famille que nous nous efforçons de protéger" a précisé Hishammudin Hussein. 

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