Brésil : Dilma Rousseff fait appel de sa destitution et réclame un nouveau procès
Dilma Rousseff a été remplacée mercredi par Michel Temer, ancien vice-président du pays et homme fort du parti de centre-droit PMDB.
Dilma Rousseff n'accepte pas son sort. Vingt-quatre heures après que le Sénat a voté sa destitution pour maquillage des comptes publics, l'ancienne présidente du Brésil a annoncé par la voix de son avocat, jeudi 1er septembre, sa décision de faire appel, et a réclamé un nouveau procès. Dilma Rousseff a été remplacée mercredi par Michel Temer, ancien vice-président du pays et homme fort du PMDB (centre-droit).
Le recours déposé exige "la suspension immédiate des effets de la décision du Sénat qui a condamné pour crime de responsabilité la présidente de la Republique". Il est signé par l'avocat José Eduardo Cardozo, ex-ministre de la Justice de Dilma Rousseff, qui l'a défendue pendant le procès.
Mercredi, une majorité de plus des deux tiers requis des sénateurs ont voté sans surprise pour la destitution de la dirigeante de gauche, première femme à avoir été élue à la tête du Brésil en 2010, puis réélue de justesse en 2014. Sur les 81 parlementaires, 61 ont voté pour sa destitution. Seulement 20 ont voté contre.
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