Cet article date de plus de huit ans.

Brésil : Rio décrète l'"état de calamité publique" pour financer les Jeux olympiques

Le décret autorise l'État de Rio "à adopter toutes les mesures exceptionnelles nécessaires à la rationalisation des services publics essentiels".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une vue de la zone portuaire de la cité olympique de Rio, le 16 juin 2016. (LUIZ SOUZA / NURPHOTO / AFP)

Une nouvelle peu rassurante à six semaines de l'ouverture des Jeux olympiques. L'État régional de Rio a décrété, vendredi 17 juin, "l'état de calamité publique". Une décision prise en raison de sa crise budgétaire aiguë et afin de pouvoir financer les JO-2016 et les services publics essentiels, a annoncé un porte-parole.

Ce décret, publié dans le Journal officiel de l'État, "l'autorise à adopter toutes les mesures exceptionnelles nécessaires à la rationalisation des services publics essentiels, en vue de la réalisation des Jeux olympiques et paralympiques de Rio-2016".

Une récession historique

Le gouverneur par intérim, Francisco Dornelles, explique la prise de ces mesures par "l'importance et l'impact mondial" de ces tournois sportifs pour lesquels "toute déstabilisation institutionnelle impliquerait un risque pour l'image du pays".

L'organisation des ces événements sportifs, qui se tiendront pour la première fois en Amérique du Sud (JO les 5-21 août et paralympiques les 7-18 septembre), a entraîné "de graves difficultés dans la prestation de services publics essentiels et peut même occasionner un effondrement dans la sécurité publique, la santé, l'éducation, la mobilité et la gestion environnementale".

L'État de Rio connaît de graves difficultés financières en raison notamment de la chute des cours du pétrole et d'une récession historique. Les instituteurs et les policiers par exemple connaissent depuis des mois des retards dans le paiement de leurs salaires.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.