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LA PHOTO. La procédure de destitution de Dilma Rousseff : une telenovela

La procédure de destitution engagée contre la présidente brésilienne est en train de devenir un vrai telenovela, ces feuilletons des télés latino-américaines, avec la série de rebondissements que connaît l'affaire. Alors que le président intérimaire du Congrès des députés, Waldir Maranhao, avait décidé le 9 mai 2016 de suspendre la procédure, il est revenu sur sa décision le 10 mai.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Accusée de corruption, la présidente du Brésil passe par des hauts et des bas. Le 9 mai, le président intérimaire du Congrès des députés, Waldir Maranhao, connu pour ses déclarations fantasques, a provoqué dans la matinée un retentissant coup de théâtre en annulant le vote de l'assemblée plénière des députés. Lesquels avaient approuvé le 17 avril à une écrasante majorité (367 votes sur 513) la procédure de destitution et son renvoi au Sénat. Waldir Maranhao estime alors que le vote des députés constituait un «pré-jugement» de la présidente de gauche et avait porté «atteinte au droit à une pleine défense». Les partisans de Dilma Rousseff, qui crient au «coup d’Etat», reprennent alors espoir. Mais patatras, quelques heures plus tard, le parlementaire, lui-même soupçonné de corruption, revient sur sa décision. Un peu plus tôt, le président du Sénat, Renan Calheiros, également soupçonné de malversation, avait dénoncé la décision «intempestive» de suspension et ordonné la poursuite de la procédure. La telenovela continue… (REUTERS - Ueslei Marcelino)

Dilma Rousseff, entre sourires et pleurs... Accusée de corruption, la présidente du Brésil passe par des hauts et des bas. Le 9 mai, le président intérimaire du Congrès des députés, Waldir Maranhao, connu pour ses déclarations fantasques, a provoqué dans la matinée un retentissant coup de théâtre en annulant le vote de l'assemblée plénière des députés. Lesquels avaient approuvé le 17 avril à une écrasante majorité (367 votes sur 513) la procédure de destitution et son renvoi au Sénat. Waldir Maranhao estime alors que le vote des députés constituait un «pré-jugement» de la présidente de gauche et avait porté «atteinte au droit à une pleine défense». Les partisans de Dilma Rousseff, qui crient au «coup d’Etat», reprennent alors espoir. Mais patatras, quelques heures plus tard, le parlementaire, lui-même soupçonné de corruption, revient sur sa décision. Un peu plus tôt, le président du Sénat, Renan Calheiros, également soupçonné de malversation, avait dénoncé la décision «intempestive» de suspension et ordonné la poursuite de la procédure. La telenovela continue…

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