Au Brésil, les manifestations contre le président Michel Temer, accusé de corruption, se multiplient. Le 24 mai, c’est Brasilia, la capitale, qui s’est enflammée. L’armée est intervenue.
Des manifestants fonçant sur la police, dispersés à coup de gaz lacrymogènes : l’armée a été déployée à Brasilia (Brésil), mercredi 24 mai pour reprendre le contrôle de la capitale et protéger les bâtiments gouvernementaux. Malgré tout, le ministère de l’Agriculture a été incendié. Les heurts ont éclaté dans l’après-midi, au moment où la foule déferlait vers le palais présidentiel.
Plusieurs blessés
Au même moment, à Rio de Janeiro, de nombreux affrontements ont également eu lieu. Depuis une semaine(Nouvelle fenêtre), les appels à la démission du président Michel Temer se multiplient. En cause, un enregistrement dans lequel il semble donner son accord au versement de pots-de-vin. Les Brésiliens protestent également contre la réforme des retraites, une des mesures phares du gouvernement. Selon la police, plusieurs personnes ont été blessées, dont au moins une par balle.
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