Le Brésil est de nouveau secoué par une crise. Depuis une semaine, de violentes manifestations protestent contre la corruption des dirigeants.
Les immenses manifestations contre la corruption qui secouent le Brésil depuis une semaine rappellent celles de 2015. Face à la police lourdement armée, des dizaines de milliers de manifestants excédés réclament la démission du président Michel Temer, accusé de corruption. "Aujourd’hui, l’État croule sous les dettes, et c’est à cause de la corruption. C’est injuste que ce soit les citoyens qui paient", explique un manifestant.
Crise économique en plus des scandales de corruption
La semaine dernière, la diffusion d’un enregistrement a mis le feu aux poudres. On y entend le président donner son accord pour acheter le silence d’Eduardo Cunha, ancien président de l’Assemblée nationale, aujourd’hui en prison pour son implication dans le scandale Petrobras.
Le président Temer s’accroche au pouvoir, et tente de faire passer des réformes impopulaires. "Nous sommes contre la réforme des retraites et de la sécurité sociale", déclare un manifestant, tandis qu’une femme ajoute : "Je suis fonctionnaire, et je n’ai toujours pas touché mes salaires d’avril et de mai. On vient tout juste de toucher celui du mois de mars, et avant cela, j’avais dû vivre 3 mois sans salaire".
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