Vue par Jean-Louis Bruguière, la sécurité lors du Mondial au Brésil
Du 12 juin au 13 juillet 2014, quelque 157.000 policiers et militaires sont mobilisés pour assurer la sécurité durant cet événement sportif planétaire. Les forces de sécurité sont déployées dans les douze villes du Brésil où se jouent les matches, ainsi qu'aux frontières, sur les fleuves, le long des côtes et dans l'espace aérien.
Une Coupe du monde à hauts risques dans un pays en proie à l'agitation sociale depuis plusieurs mois. Son coût, estimé à 11 milliards d'euros, a en effet fait descendre de nombreux Brésiliens indignés dans les rues des grandes villes.
Le 24 mai, le ministre de la Justice José Eduardo Cardozo s'est pourtant voulu rassurant: «Notre sentiment est que (les manifestations) seront de moindre ampleur que celles de juin dernier. Maintenant, sincèrement, nous sommes prêts à toute éventualité.»
L'ancien magistrat Jean-Louis Bruguière revient sur les menaces auxquelles les autorités peuvent avoir à faire face. Qu'elles soient sociales ou terroristes.
Des mesures antiterroristes sont-elles mises en place systématiquement pour tout événement de cette envergure? Et depuis quand ?
Le Brésil est confronté à des mouvements sociaux, mais n’a jamais eu d’attentat terroriste sur son territoire... La menace est-elle réelle?
Des lieux sont-ils plus sensibles que d'autres dans cet immense pays?
La présidente Dilma Rousseff a-t-elle fait appel à une aide extérieure pour aider les forces de sécurité ?
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