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Cameroun : Hollande met en garde les ressortissants français

Le président de la République a réagi ce jeudi soir, depuis Monaco, à l'enlèvement d'un prêtre français au Cameroun dans la nuit de mercredi à jeudi. François Hollande affirme que "tout sera fait pour qu'il puisse être libéré". Il demande en même temps aux ressortissants français "de ne pas mettre en danger leur vie". A Sceaux, où a longtemps officié le prêtre, une veillée de prières s'est déroulée dans une grande émotion.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Eric Gaillard Reuters)

En déplacement ce jeudi à Monaco, François Hollande a évidemment réagi sur ce nouvel enlèvement d'un Français, cette fois au Cameroun. Le curé de la paroisse de Nguewetche, dans le nord du pays, a été capturé par des hommes armés dans la nuit de mercredi à jeudi, au sein d'un monastère. Georges Vandenbeusch, 42 ans, était arrivé en 2011.

François Hollande l'a souligné : "Il avait été prévenu du risque, il n'empêche, tout sera fait pour qu'il puisse être libéré dans les meilleurs délais ". On ne connait pas pour l'instant l'identité des ravisseurs. Il pourrait s'agir de membres de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

Mais le chef de l'Etat a voulu également lancer un appel à la prudence aux ressortissants français présents dans cette zone classée à haut risque. Il les a exhortés à "ne rien faire qui puisse mettre en danger leur vie, ou les exposer à des enlèvements ".

Pour appuyer son propos, François Hollande a rappelé que c'est dans cette zone que la famille Moulin-Fournier, libérée fin avril, avait été enlevée quelques mois plus tôt. D'ailleurs, selon des sources diplomatiques françaises, le père Vandenbeusch avait pris part aux négociations, proposant même de prendre la place des enfants.

Veillée de prière

De son côté, Mgr Daucourt, évêque de Nanterre, a publié un communiqué de presse dans lequel il a demandé notamment aux fidèles de venir participer à une veillée de prières à Sceaux, jeudi soir. Son appel a été entendu ; ils étaient nombreux à venir prier à l'église Saint-Jean-Baptiste-de-Sceaux.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, pour "enlèvement et séquestration en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste", confiée à la Direction centrale du Renseignement intérieur.

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