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Français disparus en motoneige au QuĂ©bec : un premier corps repĂȘchĂ©

Cinq touristes français sont tombĂ©s mardi dans les eaux glacĂ©es d'un lac du QuĂ©bec. La victime repĂȘchĂ©e n'a pas Ă©tĂ© identifiĂ©e.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le lac Saint-Jean, photographié le 22 janvier 2020. (SURETE DU QUEBEC)

Le corps d'un des cinq touristes français tombĂ©s dans les eaux glacĂ©es d'un lac du QuĂ©bec mardi lors d'une expĂ©dition en motoneige, a Ă©tĂ© repĂȘchĂ© vendredi 24 janvier. "Il a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă  plus de deux kilomĂštres des points initiaux de recherche dans la riviĂšre Grande dĂ©charge", Ă  l'embouchure du lac Saint-Jean oĂč s'est produit l'accident, a dĂ©clarĂ© Ă  la presse Hugues Beaulieu, porte-parole de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec. "Nous ne pouvons pour le moment identifier la victime", a-t-il ajoutĂ©.

Le corps a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  plus de deux kilomĂštres de l'endroit oĂč six motoneiges ont Ă©tĂ© localisĂ©es, dont quatre jeudi, selon lui. Le groupe Ă©tait composĂ© de huit touristes originaires de l'Est de la France, dont trois ont survĂ©cu Ă  des blessures lĂ©gĂšres et un choc nerveux. Indemnes physiquement mais "choquĂ©s moralement", ils ont quittĂ© MontrĂ©al jeudi soir et Ă©taient attendus chez eux vendredi, selon le consulat gĂ©nĂ©ral de France au QuĂ©bec.

Un accident dans une zone "hors piste"

Leur guide, un MontrĂ©alais de 42 ans, est mort mercredi des suites de ses blessures. Selon les derniers recoupements des mĂ©dias locaux, il avait fait machine arriĂšre mardi soir pour venir aider les trois touristes rescapĂ©s, restĂ©s en arriĂšre du groupe. L'un d'eux Ă©tait tombĂ© Ă  l'eau avant d'ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ© par les deux autres motoneigistes. Le guide serait ensuite reparti pour rattraper le groupe de tĂȘte des cinq motoneigistes, avant de tomber Ă  son tour dans l'eau oĂč il a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© par les pompiers. "S'il n'Ă©tait pas retournĂ©, il s'en serait sorti avec les trois autres. Mais un guide ne laissera pas son monde aller", a tĂ©moignĂ© pour le Journal de QuĂ©bec Charles Tremblay, propriĂ©taire d'une Ă©picerie oĂč se sont rĂ©fugiĂ©s les trois survivants, avant de donner l'alerte.

Pour une raison encore indĂ©terminĂ©e – sans doute pour emprunter un raccourci vers leur destination finale selon des spĂ©cialistes – le groupe avait bifurquĂ© du sentier balisĂ© pour s'aventurer vers une zone "hors piste" rĂ©putĂ©e dangereuse. SituĂ© Ă  l'embouchure d'une riviĂšre, Ă  l'est de ce grand lac Ă  200 km au nord de QuĂ©bec, ce secteur gĂšle moins ou pas du tout en raison des courants.

Comme la veille, une trentaine de policiers, dont une douzaine de plongeurs, appuyĂ©s par d'importants moyens comme des hĂ©licoptĂšres, des drones ou des embarcations Ă©quipĂ©es de sonars, devaient Ă©cumer toute la journĂ©e de vendredi la zone oĂč s'est produit le drame.

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