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François Hollande se rendra en Centrafrique mardi soir

Ce déplacement intervient alors que l'armée française a début lundi les opérations de désarmement des milices et groupes armés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande lors du sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, samedi 7 décembre 2013, à Paris. (MAXPPP)

François Hollande considère que le début de l'opération militaire française en Centrafrique est un succès, et il tient à le faire savoir. Le chef de l'Etat doit se rendre, mardi 10 décembre au soir, dans le pays, après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela, à Soweto (Afrique du Sud). Une source élyséenne l'a indiqué peu avant l'arrivée de Hollande à Johannesburg.

Ce déplacement intervient alors que les soldats français ont commencé lundi le délicat désarmement des milices et groupes armés, et l'état-major des armées françaises a estimé, en fin de journée, à Paris que "la population n'était plus menacée".

Les groupes armés qui tenaient les rues de Bangui ont, pour la plupart, quitté leurs positions. Ils se sont regroupés dans un camp de la capitale centrafricaine. Maintenant, "il n'y a plus de groupes armés qui patrouillent dans la ville", a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron. "Très rapidement, nous nous sommes rendus compte que ces groupes avaient quitté leurs positions dans leur très grande majorité".

Obama demande de rejeter la violence

A Washington, le président des Etats-Unis, Barack Obama, a diffusé un message audio appelant les Centrafricains à rejeter l'engrenage de la violence. "Nous savons, par l'expérience amère d'autres pays, ce qui se produit lorsque des sociétés tombent dans la violence et la vengeance. Aujourd'hui, mon message pour vous est simple : ce n'est pas inéluctable. Vous, fiers habitants de la République centrafricaine, vous avez le pouvoir de choisir une voie différente", a encouragé Barack Obama. Il menace en même temps les personnes qui ont eu recours à la violence. Elles devront "rendre des comptes".

Et le temps presse, selon une ONG américaine présente dans le pays depuis 2007. Pour sa directrice en Centrafrique, "la situation sécuritaire en République centrafricaine se dégrade rapidement, provoquant une crise humanitaire qui va croître si la communauté internationale n'intervient pas maintenant".

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