Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo Centrafrique : la démission du président n'a pas ramené le calme à Bangui

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Centrafrique : la démission du président n'a pas ramené le calme à Bangui (STEPHANIE PEREZ, PATRICK DESMULIE ET PIERRE GUENY - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La capitale centrafricaine est le théâtre de scènes de pillages et d'affrontements. Des tirs ont retenti. La tension entre chrétiens et musulmans est  plus que jamais palpable.

Des pillages, des tirs et des affrontements meurtriers. Bangui n'a pas retrouvé la paix, samedi 11 janvier, au lendemain de la démission du président Michel Djotodia. Ce départ laisse la Centrafrique en crise sans exécutif, jusqu'à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat par le Parlement provisoire.

Dans la capitale centrafricaine, des tirs ont retenti durant la nuit. Ils ont fait au moins trois morts par balle : un civil, un "anti-balaka" (milicien hostile à l'ancien président) et un ex-séléka (combattant issu du mouvement de Michel Djotodia), selon la Croix-rouge.

Samedi matin, dans le centre-ville, des pillards vidaient des commerces après avoir défoncé les portes. Des scènes similaires se déroulaient dans d'autres secteurs de la capitale. Dans le sud de la ville, un groupe majoritairement composé de jeunes hommes vidait une mosquée, emportant toiture et briques. Les blindés français de l'opération Sangaris et les détachements de la force africaine (Misca) quadrillent la ville, tentant de limiter cette nouvelle flambée de violence vengeresse.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.