Visite en Chine : Emmanuel Macron a "pressé Xi de ne rien livrer" à Moscou pour sa guerre contre l'Ukraine
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
Emmanuel Macron "a pressé Xi Jinping de ne rien livrer à la Russie qui serve à sa guerre contre l'Ukraine". C'est ce qu'a assuré à plusieurs médias, dont France Télévisions, un diplomate français qui a assisté aux réunions entre les deux chefs d'Etat, jeudi 6 avril. Les pays occidentaux redoutent que la Chine, alliée de Moscou, ne fournisse des armes aux Russes. Cela "nuirait considérablement" à la relation UE-Chine, a de son côté averti Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission européenne accompagne Emmanuel Macron lors de son voyage.
Emmanuel Macron compte sur Pékin pour "ramener la Russie à la raison". C'est ce qu'a déclaré le président français à son homologue chinois Xi Jinping qu'il comptait sur lui pour "ramener la Russie à la raison" vis-à-vis de l'Ukraine. Mercredi, lors d'un discours, le président français a estimé que Pékin pouvait jouer un "rôle majeur" pour "trouver un chemin de paix" en Ukraine.
Airbus va installer une seconde ligne d'assemblage d'avions à Tianjin. Cette installation va permettre à l'avionneur de doubler ainsi sa capacité de production d'appareils de la famille A320 sur le sol chinois, a expliqué le président exécutif de l'avionneur européen, Guillaume Faury. L'accord a été paraphé en présence du président français, Emmanuel Macron, et de son homologue chinois Xi Jinping.
Multiples rencontres jeudi. Emmanuel Macron, reçu dans la matinée par le Premier ministre Li Qiang, puis le président de l'Assemblée nationale Zhao Leji, a dans l'après-midi un entretien en tête-à-tête avec Xi Jinping, avant des déclarations à la presse, un entretien trilatéral incluant Ursula von der Leyen et enfin un dîner d'Etat.
Tensions autour de Taïwan. Cette visite survient à un nouveau moment de tension autour de la question de Taïwan, avec la rencontre, aux Etats-Unis, entre la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, et le président de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy. Pékin, qui estime que l'île est l'une de ses provinces, a promis jeudi une réponse "déterminée". "Je n'ai pas le sentiment qu'il y ait une volonté de surréagir" côté chinois, a relativisé Emmanuel Macron, interrogé par des journalistes à ce sujet.