Hong Kong : 180 arrestations lors de la manifestation, sept dans le cadre de la nouvelle loi sécuritaire
Ce texte est accusé par ses détracteurs d'être une tentative d'étouffement de l'opposition à Hong Kong.
Ce qu'il faut savoir
La police de Hong Kong a fait usage mercredi 1er juillet d'un canon à eau qui contenait une solution au poivre irritant afin de disperser des manifestants qui protestaient contre la nouvelle loi controversée sur la sécurité à l'initiative de la Chine. Trente personnes ont en outre été arrêtées pour violation de cette nouvelle législation, rassemblement illégal, refus d'obtempérer et possession d'armes, selon les forces de l'ordre.
Un texte controversé. La loi permet de réprimer quatre types de crimes contre la sécurité de l'Etat : les activités subversives, la sécession, le terrorisme et la collusion avec des forces étrangères. Pour ses détracteurs, ce texte représente une tentative d'étouffement de toute opposition à Hong Kong.
Tensions avec le reste du monde. La promulgation de la loi sécuritaire à Hong Kong a été condamnée par 27 pays à l'ONU et fait l'objet de menace de sanctions des Etats-Unis. En retour, Pékin a fustigé mercredi "une logique de bandits", estimant que la loi ne "regardait pas" les pays étrangers.
Soutien de Taïwan. L'île a ouvert mercredi un bureau destiné à aider les personnes souhaitant fuir Hong Kong. Quelque 200 ressortissants de Hong Kong ont déjà fui le territoire depuis le début du mouvement de contestation l'an dernier pour rejoindre Taïwan, selon des groupes de défense des droits civiques.