Des touristes chinois sont pris à partie au Printemps à Paris, leurs compatriotes s’insurgent sur le Net
Les faits se sont déroulés mercredi, devant l'espace Balenciaga. Le grand magasin parisien a dû présenter ses excuses et a promis "une formation supplémentaire" à ses employés.
L'incident à Paris a enflammé la toile en Chine. Des clients chinois auraient été violemment pris à partie, mercredi 25 avril, au grand magasin Printemps à Paris. Des médias officiels chinois se sont faits l'écho de cette altercation rapportée sur la messagerie WeChat par un internaute témoin de la scène. Le sujet figure, vendredi, parmi les sujets les plus discutés sur la populaire plateforme de microblogs Weibo.
D'après ce compte-rendu, repris par le quotidien étatique Global Times, une cliente chinoise qui faisait la queue mercredi au Printemps, à l'entrée d'un espace Balenciaga, s'est insurgée contre des personnes doublant la file d'attente, tandis que son fils venu à sa défense aurait été frappé à terre. Des clients chinois qui s'indignaient de la scène auraient alors été priés par un employé de la marque "de quitter les lieux", selon la même source.
Ce récit a suscité un déluge de commentaires furieux. "Les chaussures de Balenciaga sont belles, mais un tel épisode ouvre les yeux. #Boycott de Balenciaga qui discrimine les Chinois", notait un internaute.
"Balenciaga regrette l'incident"
Face à ces réactions incendiaires, Balenciaga, marque du groupe de luxe Kering, et le Printemps ont présenté jeudi des excuses contrites, en mandarin et en anglais, sur leurs comptes officiels Weibo respectifs. "Balenciaga regrette l'incident qui a eu lieu (mercredi) dans un grand magasin parisien", "s'excuse sincèrement auprès des clients affectés, et réaffirme son engagement de respecter chaque client de façon égale", a indiqué la marque de luxe.
"Nous regrettons profondément l'altercation (...), qui est en stricte contradiction avec l'expérience que nous nous engageons à proposer à nos clients", a renchéri le Printemps, offrant ses "excuses aux clients chinois impliqués" et promettant des "formations supplémentaires" pour ses employés.
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