Travail forcé : des grandes marques de mode pointées du doigt
Après le travail des enfants il y a quelques années, des grands groupes de textile sont accusés de fermer les yeux sur le travail forcé de la minorité ouïghoure en Chine. Des ONG ont porté plainte.
Zara, Uniqlo, Skechers... Des millions de chaussures et d'articles de mode seraient produits en Chine par des travailleurs forcés, selon des ONG. La majorité d'entre eux seraient issus de la minorité musulmane ouïghoure. Depuis des années, des centaines de milliers de Ouïghours sont enfermés dans des camps dits de rééducation. Ils seraient alors embauchés dans des exploitations de coton ou des usines de textiles. À Paris, des ONG ont porté plainte contre des géants de l'habillement pour recel de travail forcé et crime contre l'humanité.
Les groupes démentent
Une plainte qui s'appuie sur une étude australienne, selon laquelle plus de 80 000 travailleurs ouïghours auraient été transférés dans des usines forteresses bien gardées par la police. SMCP, grand groupe de mode, réfute cette accusation : "SMCP travaille avec des fournisseurs situés partout dans le monde et précise ne pas avoir de fournisseurs directs dans les régions mentionnées". D'autres marques ont annoncé mettre fin à leurs achats de coton en provenance de zones où sont exploités des Ouïghours.
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