Haut-Karabakh : en Arménie, les réfugiés font le deuil de leur vie d'avant
À Goris (Arménie), des cloches sonnent le glas du Haut-Karabakh. Cette République autoproclamée en 1991 est peut-être définitivement perdue, lundi 2 octobre, après une nouvelle guerre face à l'Azerbaïdjan. Naira a quitté l'enclave une semaine plus tôt avec sept membres de sa famille. Elle y était pédiatre. "Il n'y a aucune possibilité de rentrer (…) la coexistence est impossible, donc on va rester ici", confie-t-elle.
"Rendez-nous notre patrie"
"C'est une immense douleur d'avoir tout laissé là-bas, la tombe de mon mari est là-bas, sur le moment, on a pensé qu'à sauver les vivants et à fuir", témoigne Sveta, réfugiée du Haut-Karabakh. Sur les routes, des convois de véhicules se dispersent à travers l'Arménie. L'immense majorité des réfugiés n'a pas trouvé de solution pour se reloger. "On doit tout recommencer à zéro, on est prêt à tout mais, rendez-nous notre patrie", demande Armida, réfugiée du Haut-Karabakh
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