Haut-Karabakh : l’exode se poursuit, l’enclave se vide de ses habitants
La route qui arrive de l’Azerbaïdjan, celle qui relie l’enclave arménienne du Karabakh à l’Arménie, est vide, samedi 30 septembre. Les toutes dernières voitures arrivent. Le flux s’est arrêté en quelques heures, comme le raconte une médecin qui aide les réfugiés depuis six jours. Elle a aussi des informations sur ceux qui sont restés dans l’enclave arménienne. "Des vieilles personnes refusent de venir et laissent leurs places aux plus jeunes dans les voitures", rapporte-t-elle.
Les Arméniens partent dans leurs familles ou sont relogés
Il resterait au Karabakh quelques centaines d’Arméniens, peut-être moins. Dans la première ville arménienne après la frontière, à Goris, des autobus sont présents. Les chauffeurs réconfortent les réfugiés. Ici, les Arméniens ne restent pas, ils partent dans leurs familles ou sont relogés par le gouvernement. Pour les Arméniens du Karabakh, l’exode s’est donc achevé. "Il est spectaculaire de voir comment, en six jours, un déplacement de population a pu avoir lieu", commente Agnès Vahramian, envoyée spéciale à Goris.
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