Corée du Nord : le tir d'un missile intercontinental condamné par l'ONU, dont le Conseil de sécurité se réunira vendredi
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir vendredi au lendemain du lancement par la Corée du Nord d'un missile balistique intercontinental.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir vendredi 25 mars, à partir de 19 heures GMT (20 heures à Paris), au lendemain du lancement par la Corée du Nord d'un missile balistique intercontinental (ICBM). Pyongyang a effectué ce tir jeudi dans la zone maritime économique exclusive du Japon.
Les Nations unies, par la voix du porte-parole du secrétaire général Antonio Guterres, ont "condamné" jeudi "avec force" ce tir, poussant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Albanie, l'Irlande et la Norvège à demander une réunion du Conseil de sécurité.
"Le lancement d'un missile de longue portée fait courir le risque d'une escalade des tensions importantes dans la région. Le secrétaire général presse la République populaire démocratique de Corée de ne pas entreprendre davantage d'actions contre-productives", a prévenu le porte-parole d'Antonio Guterres. Le secrétaire général de l'ONU "réaffirme son engagement à travailler avec toutes les parties pour chercher une solution pacifique et diplomatique en vue d'une dénucléarisation complète et vérifiable de la Péninsule coréenne", a ajouté son porte-parole.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un observait un moratoire sur ce type de tirs de missiles depuis fin 2017, lorsque, fin novembre de cette année-là, ses forces armées avaient testé un nouveau type d'ICBM, le Hwasong-15, susceptible de transporter "une ogive lourde extra-large" capable de frapper tout le territoire continental américain.
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