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Des tirs de barrage nord-coréens ont été effectués dans les eaux proches de la frontière, selon la Corée du Sud

L'état-major des forces sud-coréennes a qualifié ces tirs de "claire violation" de l'accord militaire conclu en 2018 entre Séoul et Pyongyang.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats sud-coréens sur l'île de Yeonpyeong (Corée du Sud), près de la frontière maritime avec la Corée du Nord, le 24 avril 2018. (ED JONES / AFP)

L'artillerie de la Corée du Nord a effectué des tirs de barrage, lundi 5 décembre, dans la "zone tampon" maritime près de la frontière avec la Corée du Sud, a annoncé l'armée sud-coréenne.

Les militaires nord-coréens ont simultanément procédé à environ 130 tirs d'artillerie à partir de deux sites différents. L'un est situé à l'Est, sur la mer du Japon, et l'autre à l'Ouest, sur la mer Jaune, a déclaré l'état-major des forces sud-coréennes dans un communiqué. Aucun obus n'est tombé du côté sud-coréen de la frontière, a-t-il précisé. 

L'état-major a qualifié ces tirs de "claire violation" de l'accord militaire conclu en 2018 entre Séoul et Pyongyang. Cet accord avait institué une "zone tampon" de part et d'autre de la frontière maritime qui sépare les deux Corées. Tout exercice naval ou tir à munitions réelles y est proscrit, afin de réduire les risques d'incident. 

De vives tensions dans la péninsule 

Pyongyang a effectué des tirs d'artillerie vers la "zone tampon" à plusieurs reprises ces derniers mois, alors que les tensions sont à leur comble dans la péninsule coréenne.

La Corée du Nord a également récemment procédé à une série record de tirs de missiles. Séoul et Washington lui prêtent l'intention de réaliser prochainement un essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et son premier depuis 2017.

En vertu des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, Pyongyang n'a pas le droit de tester des missiles balistiques. La Corée du Nord affirme que ces essais sont une réponse aux exercices militaires d'envergure menés par la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon dans la région.

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