JO 2018 : le grand réchauffement des relations intercoréennes
Les relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud ne cessent de se réchauffer. Ce samedi 10 février au matin, Kim Jong-un, le dirigeant nord-coréen, a invité son homologue sud-coréen à Pyongyang pour participer à un sommet.
Opération communication. Beaucoup de poignées de mains, des sourires et des photos historiques. Aux côtés du président sud-coréen, la petite sœur de Kim Jong-un, le dirigeant nord-coréen. Elle s'appelle Kim Yo-jong et a toute la confiance de son frère, paraît-il. C'est la première de la dynastie Kim à entrer en Corée du Sud depuis 1953 et la fin de la guerre entre les deux Corée. Devant les caméras, les deux représentants multiplient les gestes de rapprochement et les symboles. Un entretien de trois heures à la résidence du président sud-coréen, puis un déjeuner officiel. Les postures sont un peu rigides, mais l'objectif est clair : afficher la possibilité d'une détente.
Simple parenthèse ou véritable changement stratégique ?
Et c'est bien l'objet de ce courrier dont la sœur de Kim Jong-un était porteuse. Un message de son frère. "Elle a remis une lettre personnelle de Kim Jong-un, où il fait part de son souhait d'améliorer les relations intercoréennes. Puis elle a oralement formulé l'invitation de son frère au président de la Corée du Sud à visiter le Nord quand il le voudra", relate Kim Eui-kyeom, porte-parole de la présidence sud-coréenne. Ces entretiens auront-ils un réel impact sur le rapprochement des deux Corée, alors que le programme nucléaire nord-coréen constitue toujours une menace ? Les images des athlètes des deux pays, côte à côte à la cérémonie d'ouverture, seront-elles plus qu'un symbole ? La question est maintenant de savoir si cette accalmie n'est qu'une simple parenthèse ou un véritable changement stratégique.
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