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Un député communiste souhaite la reconnaissance de la Corée du Nord par la France

Profitant du vote sur la reconnaissance de l'Etat palestinien programmé à l'Assemblée nationale le 28 novembre, le député du Nord Jean-Jacques Candelier souhaite voir la France reconnaître la Corée du Nord.

Article rédigé par franceinfo
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Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, pose avec des militaires, le 17 avril 2014 à Pyongyang.  (KCNA / REUTERS)

Profitant du vote sur la reconnaissance de l'Etat palestinien programmé à l'Assemblée nationale le 28 novembre, un député du Parti communiste français (PCF) a déposé le 18 novembre une proposition de résolution visant à reconnaître la Corée du Nord. Repérée par L'Express.fr, la proposition du député du Nord Jean-Jacques Candelier regrette qu'"aujourd'hui  la France reste l’un des deux derniers pays de l’Union européenne - avec l’Estonie - à ne pas avoir établi de relations diplomatiques complètes avec la République démocratique de Corée"

Selon l'élu communiste, le choix de la France vis-à-vis de la Corée du Nord est "contraire à la tradition diplomatique française" qui consistes à "reconnaître les États et non les gouvernements". Pour convaincre les députés de voter la reconnaissance du pays totalitaire, Jean-Jacques Candelier vante des moyens "pour encourager les échanges culturels et commerciaux" dont la France serait privée. Il estime aussi qu'une reconnaissance de la Corée du Nord par la France "permettra de renouer un dialogue politique indispensable à la baisse des tensions dans une région où pourrait éclater un conflit d’ampleur mondiale." L'argument économique pour les entreprises françaises est également avancé ainsi que le "besoin d’enrayer le recul de l’apprentissage du français en Asie du nord-est".

Selon lui, les arguments avancés par la France pour ne pas reconnaître la Corée du Nord " à savoir la question nucléaire, les relations inter-coréennes et les droits de l’homme (...) apparaissent comme des prétextes de circonstance". Le groupe communiste à l'Assemblée a indiqué à L'Express.fr qu'il s'agissait d'une "initiative personnelle". Quant à l'entourage du premier secrétaire du PCF, Pierre Laurent, il se montre plus que sceptique : "On ne voit pas comment on aurait pu soutenir un truc pareil.."

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