Le séisme enregistré en Corée du Nord n'est pas dû à un nouveau test nucléaire
Le Service sismique chinois, le CENC, l'a confirmé, après avoir évoqué dans un premier temps une possible "explosion".
Le séisme de magnitude 3,5 survenu en Corée du Nord, samedi 23 septembre, près de son site d'essais nucléaires n'est pas le résultat d'un nouveau test nucléaire. C'est ce qu'a annoncé le Service sismique chinois, le CENC, après avoir évoqué dans un premier temps une possible "explosion".
Le CENC a déclaré tard samedi dans un communiqué que l'étude des données ultrasoniques avait permis de déterminer "que l'incident n'est pas une explosion nucléaire, mais présente les caractéristiques d'un séisme naturel".
Un "effondrement décalé"
L'Académie chinoise des sciences a également publié un rapport expliquant que le tremblement de terre était vraisemblablement un "effondrement décalé". Elle fait ainsi écho aux hypothèses avancées par des spécialistes internationaux, selon qui, il s'agissait d'une réplique probable après le sixième test nucléaire mené par Pyongyang le 3 septembre.
Ce test, le plus puissant jamais mené par la Corée du Nord, avait provoqué un séisme de magnitude 6,3 ressenti jusqu'en Chine. Pyongyang avait affirmé avoir testé avec succès une bombe H. Les spécialistes avaient estimé que l'énergie dégagée s'était élevée à 250 kilotonnes, soit 16 fois la puissance de la bombe qui avait rasé Hiroshima en 1945. Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté dans la foulée un huitième train de sanctions contre Pyongyang.
Les tensions autour des programmes militaires interdits de la Corée du Nord atteignent des sommets depuis ces dernières semaines. Des bombardiers américains ont volé près des côtes nord-coréennes samedi pour envoyer un "message clair".
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