Corée du Sud : de nombreuses questions après le drame meurtrier d'Halloween à Séoul
Le Corée du Sud est en deuil, dimanche 30 octobre, au lendemain de la bousculade d'Halloween, qui a emporté 153 personnes à Séoul. Au-delà de la peine, de nombreuses questions se posent.
Piégé dans une foule de plus en plus compacte, un jeune homme filme avec son téléphone portable, samedi 29 octobre. Autour de lui, plusieurs personnes suffoquent, sans parvenir à se dégager. Il est alors un peu plus de 22 heures dans le quartier des bars de Séoul (Corée du Sud). Quelques minutes avant le drame, près de 100 000 personnes venues fêter Halloween déambulent, épaule contre épaule. Soudain, les premiers cris se font entendre. "Il y avait tellement de gens qui se faisaient bousculer. Je me suis retrouvé pris dans la foule, j'avais l'impression qu'un accident allait forcément se produire", confie Jeon Ge-Eul, témoin de l'accident.
Un jour de deuil national
Deux foules de plusieurs milliers de personnes ont essayé d'avancer en sens contraire, dans des ruelles en pente. Sur les images amateur, des blessés inconscients sont évacués par les passants, qui effectuent des massages cardiaques à même le trottoir, pour tenter de les réanimer. Des victimes sont alignées sous des linceuls de fortune. Parmi elles, des jeunes âgées d'une vingtaine d'années. Pourquoi les autorités ont-elles laissé autant de personnes se rassembler dans les rues sinueuses ? La polémique enfle. Le président s'est rendu sur place et a décrété un jour de deuil national. Il a promis une enquête rigoureuse pour faire la lumière sur les causes de la bousculade mortelle.
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