En Corée du Sud, le président déchu refuse un nouvel interrogatoire après son arrestation
Le président sud-coréen déchu Yoon Suk-yeol fait valoir son droit au silence et refuse d'assister à un nouvel interrogatoire prévu jeudi 16 janvier, au lendemain de sa spectaculaire arrestation pour sa tentative manquée d'imposer la loi martiale début décembre, a annoncé son avocat. Celui qui est devenu le premier chef d'Etat sud-coréen en exercice à être arrêté entend aussi s'abstenir de comparaître dans la journée à une audience devant la Cour constitutionnelle dans le cadre de son procès en destitution, selon l'agence Yonhap(Nouvelle fenêtre).
Suspendu par les députés et visé par une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk-yeol a été interrogé pendant des heures mercredi, mais il a exercé son droit de garder le silence, avant d'être transféré dans un centre de détention. Les enquêteurs du Bureau d'enquête sur la corruption devaient reprendre l'interrogatoire du dirigeant jeudi, mais son avocat a indiqué qu'il était "souffrant" et ne pourra pas être présent.
L'arrestation du président conservateur, qui avait été élu en 2022, a été saluée par l'opposition. C'est "le premier pas vers le retour de l'ordre", a estimé Park Chan-dae, chef des députés du Parti démocrate, la principale force d'opposition.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.