Une équipe de France 2 s'est rendue à Cuba, un pays qui a finalement réussi à s'adapter à l'embargo commercial décrété depuis plus de 50 ans.
Sous embargo depuis plus de 50 ans, le temps s'est presque arrêté à Cuba. C'est d'ailleurs ce que viennent chercher les touristes. À La Havane, tout date d'avant 1962, année de l'embargo. Les boutiques ressemble presque à des musées. "L'horloge, elle, elle date du capitalisme, les années 50", décrit le gérant d'un salon de coiffure. L'époque capitaliste, pour les Cubains, a précédé "l'époque soviétique", et la révolution de 1959.
Les voitures, symboles du temps figé
Les voitures sont sans doute le symbole le plus parlant de ce temps figé. Ainsi un taxi présente à l'équipe de France 2 sa voiture de 1951, "c'est maintenant qu'elle marche le mieux", précise-t-il. À cause du blocus, aucune voiture ne peut venir des États-Unis. Celles produites en Europe et en Asie sont beaucoup trop chères et trop loin. À La Havane, le seul transport en commun reste le bus, lent et complexe. Alors les habitants prennent à plusieurs des taxis et partagent la note. Ici ne se trouvent que 300 000 voitures pour 11 millions d'habitants. Les routes ne sont pas entretenues ou grâce au système D, sport national à Cuba. Exemple avec ces réparateurs de briquets jetables auxquels l'état a délivré une licence officielle. Une situation que fuient de nombreux Cubains, environ 40 000 chaque année.
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