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Vidéo Réchauffement climatique, guerre en Syrie... Pourquoi les tempêtes de sable se multiplient au Moyen-Orient

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Moyen-Orient : les tempêtes de sable se multiplient
Moyen-Orient : les tempêtes de sable se multiplient Moyen-Orient : les tempêtes de sable se multiplient (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Ces phénomènes sont capables de paralyser la circulation et de mettre à mal l'économie d'un pays.

Un mur de sable et de poussière recouvre en quelques minutes le Nil. La scène se passe en 2014, en Egypte. Elle se répète de plus en plus souvent au Moyen-Orient. En Égypte, en Israël ou encore au Koweït, les particules du désert recouvrent parfois les habitations d'un épais manteau.

Encore rares il y a quelques décennies, les tempêtes de sable font désormais partie du paysage dans cette région du monde. Ces phénomènes sont capables de mettre à mal l'économie d'un pays ou encore de paralyser la circulation. En Israël, à la frontière avec le Liban et la Syrie, par exemple, ces nuages de sable inquiètent. "A la télévision, ils conseillent aux femmes enceintes, aux personnes qui ont des problèmes respiratoires ou aux personnes âgées de rester confinées chez elles", explique à France 2 une habitante de Manara. 

Un facteur aggravant : la guerre en Syrie

Dangereuses pour la santé, pourquoi ces tempêtes sont-elles de plus en plus fréquentes et intenses ? Pour les spécialistes qui les observent notamment dans le désert du Néguev, ces phénomènes s'expliquent par le réchauffement climatique rapide que connaît actuellement le Moyen-Orient. "Il y a une augmentation des températures, une diminution des précipitations et une désertification qui s'accentue, indique Yoav Yair, physicien atmosphérique israélien. Les terres cultivables s'assèchent et deviennent friables. Elles sont ensuite effritées par le vent."

Certains scientifiques ont identifié un autre facteur aggravant : la guerre en Syrie. Les combats ont laissé derrière eux une terre particulièrement aride et friable, notamment dans la région d'Alep. Et les spécialistes ne sont pas optimistes : selon l'Onu, certains pays comme l'Irak pourraient connaître 300 jours de tempête de sable par an d'ici dix ans, rendant la région difficilement vivable. 

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