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Mort de Rémi Fraisse : le gendarme qui a tiré la grenade ne sera pas suspendu

Le directeur général de la gendarmerie nationale estime qu'il n'est "pas envisageable" de sanctionner le gendarme qui a tiré la grenade suspectée d'avoir provoqué la mort du jeune Rémi Fraisse, sur le site du barrage contesté de Sivens.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un gendarme fait face à des manifestants sur le site du barrage de Sivens (Tarn), le 9 septembre 2014.  (REMY GABALDA / AFP)

Il évoque "un concours de circonstances tout à fait défavorables". Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Denis Favier, a exclu, mercredi 29 octobre, de suspendre le gendarme qui a tiré la grenade suspectée d'avoir provoqué la mort du jeune Rémi Fraisse, sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn).

Après avoir exprimé "une pensée de compassion" pour la famille de ce manifestant de 21 ans, le patron des gendarmes a apporté sur BFMTV son "soutien total" à l'escadron qui, le week-end dernier, a dû faire face aux opposants à ce barrage. "J'estime qu'il n'y a pas de faute intentionnelle volontaire, et il n'est pas envisageable de suspendre quelqu'un", a ajouté Denis Favier, ajoutant qu'il ne laisserait "personne au bord du chemin".

Les gendarmes ont été "harcelés pendant des heures"

Après avoir évoqué "un concours de circonstances tout à fait défavorables", pour tenter d'expliquer comment une grenade utilisée par ses troupes avait pu provoquer la mort d'un manifestant, le patron des gendarmes a assuré avoir rencontré un escadron "meurtri" et "conscient" du drame. Le patron des gendarmes, qui s'exprimait pour la première fois depuis le drame, a assuré que ses troupes avaient été "prises à partie de manière particulièrement violente", évoquant des conditions "particulièrement délicates". Et d'affirmer que les gendarmes présents ce soir là à Sivens avaient été "harcelés pendant des heures", et essuyé "des tirs de pierres, de cocktails molotov, de boulons", assurant que ses hommes n'avaient "jamais" rencontré une telle situation.

"Mon rôle est de soutenir mes hommes et je les soutiendrai (...), ce soutien ne fait pas obstacle à un devoir de transparence de vérité et de sincérité", a-t-il encore ajouté.

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