COP16 biodiversité : France Nature Environnement regrette "le gros échec" des négociations sur "la question des financements"

La COP16 biodiversité s'est terminée samedi à Cali, échouant à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route que l'humanité s'est fixée pour stopper la destruction de la nature d'ici 2030.
Article rédigé par franceinfo
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Lors de la COP16 biodiversité à Cali, en Colombie, le 29 octobre 2024. Photo d'illustration. (JUANCHO TORRES / ANADOLU / VIA AFP)

"On a quand même des éléments qui ont été mis en place" notamment "en ce qui concerne les peuples indigènes et les communautés locales, mais pour ce qui concerne la question des financements en général, on n'a pas vraiment avancé, et là, c'est le gros échec pour la présidence colombienne", a regretté samedi 2 novembre sur franceinfo Arnaud Schwartz, le vice-président de France Nature Environnement.

La COP16 biodiversité s'est terminée samedi à Cali en Colombie sans parvenir à un accord sur le financement de la feuille de route que l'humanité s'est fixée pour stopper la destruction de la nature d'ici 2030. Les participants "ont créé un fonds mais le mécanisme qui est censé l'alimenter, ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord dessus", a expliqué Arnaud Schwartz.

Le Brésil soutenait la proposition colombienne de créer un nouveau fonds pour la nature, tandis que l'Union européenne, le Japon et le Canada y sont restés fermement opposés. Toutefois, "ce n'est pas parce que cet accord-là, cette année, à cette COP16 à Cali est en grande partie un échec qu'on ne peut pas agir au niveau local et au niveau national ainsi qu'au niveau européen", a soutenu le vice-président de France Nature Environnement.

"On a besoin de continuer le travail de conscientisation, il y a un travail d'éducation des plus jeunes, mais aussi des plus âgés à faire", a poursuivi Arnaud Schwartz, pour qui les grands rendez-vous internationaux restent essentiels. "On a quand même besoin de se rencontrer, de se parler, d'essayer de trouver des compromis et d'avancer même si on avance très lentement et pas forcément à la bonne hauteur en termes d'ambitions", a-t-il conclu.

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