COP16 : "Cette COP c'est un peu celle de la mise en œuvre", estime l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales

À l'occasion de la COP16, les représentants de quelque 200 pays ont rendez-vous à partir de lundi à Cali, en Colombie pour organiser la réponse internationale à la destruction des écosystèmes à la crise de la biodiversité.
Article rédigé par franceinfo
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La COP16 concernant la biodiversité s'est ouverte le 21 octobre 2024 à Cali en Colombie, les discussions vont durer jusqu'au 1er novembre. (JOAQUIN SARMIENTO / AFP)

"Nous avons adopté il y a deux ans un nouvel accord international qui fixe les objectifs mondiaux pour enrayer et renverser la perte de la biodiversité à l'échelle mondiale. On se retrouve deux ans après la signature de cet accord à Montréal et donc cette COP c'est un peu celle de la mise en œuvre", estime lundi 21 octobre sur franceinfo Juliette Landry. La responsable de recherche sur la gouvernance internationale de la biodiversité à l'Iddri, l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales, alors que s'ouvre la COP16 en Colombie.

"Comment les pays vont collectivement contribuer à ces objectifs mondiaux ?", questionne la responsable de recherche, qui estime que cette interrogation est au coeur de la COP qui débute. "Aujourd'hui, poursuit-elle, il va falloir se mettre d'accord sur des modalités pour soutenir la mise en œuvre. Comment est-ce qu'on va mobiliser des financements supplémentaires ? Comment on accompagne le secteur privé à mieux financer la biodiversité ?" Ce que Juliette Landry et l'Iddri attendent surtout, "ce sont des promesses à plus haut niveau".

Certains chefs d'État présents pour la première fois

Concernant les chefs d'État attendus, la chercheuse en liste "six ou sept qui devraient se rendre pour la première fois à une COP pour la biodiversité", ce qui représente selon elle "une avancée certaine". Mais la responsable déplore que certains fassent plus d'efforts que d'autres : "On attend que des chefs d'État du continent africain ou d'Amérique latine, on attend donc plus de mobilisation du côté des Européens ou d'autres pays développés".

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